D’un « paradise » à l’autre !

Il est facile de laisser filer les jours sur l’île de Dondet, l’une des très nombreuses îles à la frontière entre le Cambodge et le Laos. Mais si on veut voit autre chose du Laos, il faut un jour se décider à refaire les sacs et à partir… vers le nord.

Pour quitter DONDET, nous avons acheté nos billets pour PAKSE (bateau + bus) à une guesthouse à 2 pas de la nôtre. Rendez-vous là-bas à 11h. Le père de famille nous emmène tous les 5 dans son petit bateau (comme toujours un long bateau en bois avec un moteur de débrousailleuse). A peine est-on partis qu’il met le « volant » (une petite roue de carriole) entre les mains d’Oliver ! Pas facile de naviguer entre les minuscules îles mais une sacrée expérience !

Arrivés à la petite ville-port de NAKASANG, nous marchons jusqu’à la « tourist bus station » où nous prenons un « big bus » pour PAKSE (on n’est jamais sûrs si on va atterrir dans un mini-bus ou un « big bus »). Trois heures plus tard, nous arrivons sans encombre à PAKSE.

Les gares routières sont toujours vers l’extérieur des villes. Sans doute pour faire marcher le business des tuk-tuk… Pour nous, c’est en tous cas la première fois que nous montons dans un tuk-tuk laotien. Ils sont très différents des tuk-tuk vietnamiens (à vélo et qui restent donc en centre ville) ou des tuk-tuk cambodgiens (comme Calvin les a décrits dans son blog !). On y est assis sur l’une des 2 banquettes qui se font face (chacune peut accueillir 5 personnes) à l’arrière ouvert d’un petit camion. L’avant est soit celui d’un petit camion (justement !), soit plutôt une sorte de mobylette.

Lance (voir billet précédent) a téléphoné à une guesthouse qu’il connaissait pour nous réserver la « family room ». Mais quand on se pointe à la réception, il ne semble pas voir de quoi on parle. Heureusement nous pouvons quand même avoir cette très grande chambre avec ses 2 très grands lits double et son très grand lit simple, et pour un prix raisonnable.

Comme il n’est que le milieu de l’après-midi, nous pouvons nous promener un peu avant le diner. Tiens, si on se faisait un petit temple… ?! Nous y croisons Holly, une jeune américaine partie un jour avant nous de notre guesthouse à Dondet. Il est assez fréquent de croiser les mêmes voyageurs plusieurs fois. D’ailleurs, plus tard ce soir là, c’est un français du Pays Basque croisé à Kratie que l’on revoit.

Plus que 2 jours avant la date limite d’envoi des devoirs d’Oliver, c’est donc devenu une priorité. Le lendemain, il faut libérer la chambre en fin de matinée, mais Oliver s’installe ensuite dans le restaurant de la guesthouse pour bosser. Pas de boulot aujourd’hui pour Dylan et nous embarquons donc les deux plus jeunes en balade, sous une chaleur…. ! Allez encore un petit temple… ! Enfin le domaine extérieur : différents bâtiments, une sorte de cimetière et comme toujours les habitations des moines.

A chaque fois que nous croisons des moines, ils se montrent très intéressés (et les enfants les font bien sourire / rire) et ils nous abordent généralement avec un « Where do you come from ? » (D’où venez-vous ?) « Do you speak Lao ? » (Parlez-vous laotien ?)… Et selon leur niveau d’anglais, on rentre dans une petite ou une longue conversation… Quand on les croise dans lieux de visite (toujours reconnaissables à leurs robes orangées), ils prennent autant de photos que les autres touristes, voire plus, avoir leurs tablettes, leurs smartphones… (ils ne possèdent rien… enfin presque !!). Et il nous est arrivé plusieurs fois que des moines veulent qu’on les prenne en photos avec leur appareil avec nos enfants. On en profite pour capturer également le moment !

PAKSE n’est pas en elle-même une ville extraordinaire. Il est par contre possible de faire, à partir de Pakse, une boucle de 3 à 5 jours sur le plateau des Bolovens qui semble être assez chouette. Même en une journée à partir de Pakse, on peut voir de beaux décors, mais… on ne va pas laisser Oliver seul plus de 2-3h et la route jusqu’au nord du Laos est encore longue, donc Pakse n’est pour nous qu’une escale.

Le soir même, après un excellent diner… indien (!!), nous remettons les sacs sur le dos… C’est là que nous croisons… Sandra et Carsten ! Comme nous, et bien d’autres, ils prennent le bus de nuit pour VIENTIANE (comme Holly, ils sont partis de Dondet un jour avant nous et ont passé deux jours dans le coin). Mais il y a en fait pas mal de bus qui partent en même temps pour faire ce trajet et nous ne sommes pas en fait dans le même bus. Le nôtre est ENORME ! Appelé « Sleeping bus » par les laotiens, il n’a rien à voir avec les sleeping bus que nous avons connus au Viêtnam (avec les sièges inclinés). Il se rapprocherait plutôt du « hotel bus » que nous avions testé au Cambodge, mais en beaucoup mieux !

Un vrai bus à 2 étages (où on peut se tenir debout) avec des grandes fenêtres à chaque étage (avec des rideaux à franges !), et des matelas pour 2 (pour 2 asiatiques, pas 2 hollandais !!) de chaque côté du couloir central. Et pour chaque voyageur : un oreiller, une couverture, une bouteille d’eau et… surprise… même une barquette de « fried rice » ! Autre détail non négligeable… les toilettes fonctionnent et ne sentent pas trop mauvais ! Mais… tout ce luxe ne peut pas compenser l’état de la route… Donc la nuit n’est pas de bonne qualité, c’est sûr, sauf peut-être pour Calvin qui dort quelques soient les conditions !

Au petit matin, nous débarquons donc à VIENTIANE. Un tuk-tuk « pour le centre » car comme d’habitude, nous n’avons rien réservé. Puis, sacs au dos, il faut chercher une guesthouse, en s’aidant des quelques indications de notre guide (qui nous sert bien mais qui reste très sommaire vu qu’il couvre toute l’Asie du sud-est… !). On se sépare pour demander des prix. Je trouve le meilleur prix mais c’est au troisième étage sans ascenseur, les lits sont mauvais, l’accueil déplorable et surtout… pas de wifi !! C’est rédhibitoire ! Surtout le jour où les devoirs d’Oliver doivent partir. Nous prenons donc 2 chambres à la guesthouse d’à côté (la classe au dessus) où par hasard s’installent aussi… Sandra et Carsten ! Et devinez comment s’appelle la guesthouse ? « Mixay Paradise », c’est forcément un signe… !!!

On est contents de partager un petit dej avec nos copains allemands, et avec un jeune suisse prénommé Casper rencontré dans le bus… dans un café à la française, où les enfants ont même droit à des croissants et pains au chocolat (pardon, « chocolatine » pour nos amis du sud-ouest !) ! Petit dej un peu… « hors budget », mais passons… Ensuite, comme après tous les trajets de nuit, nous nous accordons une bonne sieste pour compenser… avant d’attaquer la découverte de la ville !

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Commentaires

Nous constatons que vous ne rencontrez pas de problème pour vous loger, bonne visite à Vientiane, petit dég à la francaise n'est ce pas!on pense à vous les 4inPessac.